La FIFA et l’UEFA testent de nouvelles surfaces

La FIFA et l’UEFA ont testé cet été un nouveau type de terrain temporaire : un revêtement en gazon naturel renforcé pour les stades initialement équipés de pelouses synthétiques. Les résultats ne font pas l’unanimité.

Dans la préparation des terrains de la prochaine Coupe du monde qui se tiendra aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada, l’une des principales difficultés réside dans le fait que 8 des 16 stades retenus présentent une pelouse synthétique.

La FIFA et l’UEFA ont donc profité de l’été pour tester un revêtement en gazon naturel renforcé temporaire comme le révèle sportsfield.info. A l’occasion de la Coupe du monde des Clubs de la FIFA qui se déroulaient aux Etats-Unis, le système « Shallow Turf Profile » a été testé. Il s’agit d’un gazon hybride cultivé sur une base mobile, ce qui permet de facilement passer d’un terrain synthétique à une pelouse hybride.

Cette surface de jeu n’a pas fait l’unanimité au sein des utilisateurs. L’entraîneur parisien Luis Enrique, toujours très exigeant au niveau du gazon, dénonçait des rebonds irréguliers quand Reece James, défenseur de Chelsea, mettait en garde contre les tensions articulaires. La vitesse de la balle, plus lente, ainsi que la sécheresse des terrains ont également été soulignées. Arsène Wenger, responsable du développement du football mondial à la FIFA, a promis des améliorations.

Plus tard dans l’été, à l’occasion de l’Euro féminin 2025 en Suisse, des pelouses synthétiques ont été converties temporairement en gazon naturel : le stade Wandkorf de Berne et la Stockhorn Arena de Thoune. Les pelouses artificielles ont été saturées pour protéger les fibres, puis recouvertes d’un géotextile, de 10 cm de substrat et d’un gazon de placage.

Mais les chercheurs mettent en garde contre toute comparaison directe en raison des différences de conditions météorologiques et de profils de joueurs.