Le consortium SPOR&D est officiellement lancé !

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A l’occasion des 48h du Gazon Sport Pro 2023, la Fédération Française de Golf, la Fédération Française de Football, la Ligue de Football Professionnel, la Fédération Nationale des Courses Hippiques, France Galop, l’Université Paris Saclay, l’Institut de l’Agriculture et de l’Alimentation Biologiques, l’AGREF et l’Institut Ecoumène Golf & Environnement ont officiellement annoncé le lancement de SPOR&D, la première initiative nationale d’innovation sur les pelouses naturelles et les sols sportifs.

Pascal Grizot (FFG), Michel Raviart (FFF), Benjamin Viard (LFP), Pierre Préaud (FNCH), Marin Le Cour Grand Maison (France Galop), Emeric Pillet (ITAB), Rémy Dorbeau (AGREF) et Gérard Rougier (FFG) ont officiellement lancé le consortium pour le gazon sportif SPOR&D lors des 48h du Gazon Sport Pro organisé par Frédéric Bondoux.
Pascal Grizot (FFG), Michel Raviart (FFF), Benjamin Viard (LFP), Pierre Préaud (FNCH), Marin Le Cour Grand Maison (France Galop), Emeric Pillet (ITAB), Rémy Dorbeau (AGREF) et Gérard Rougier (FFG) ont officiellement lancé le consortium accompagnés de Frédéric Bondoux, président de Profield Events Group, organisateur des 48h du Gazon Sport Pro.

L’édition 2023 des 48h du Gazon Sport Pro a été marquée par le lancement officiel du consortium de recherche sur les pelouses et sols sportifs : SPOR&D (Sol Pelouse Organisme de Recherche & Développement) le jeudi 16 novembre. Pour cette occasion, 8 acteurs importants du nouvel organisme de recherche & développement étaient réunis en conférence de presse : Pascal Grizot (président de la Fédération Française de Golf), Michel Raviart (président de la Commission Fédérale des Terrains et Installations Sportives de la FFF), Benjamin Viard (directeur des Compétitions de la LFP), Emeric Pillet (directeur de l’ITAB), Rémy Dorbeau (président de l’AGREF et de L’Institut Ecoumène Golf & Environnement), Gérard Rougier (Directeur Territoires Environnement et Equipements et Coordinateur de SPOR&D), Marin Le Cour Grandmaison (responsable de site chez France Galop) et Pierre Préaud (Secrétaire Général de la FNCH).

La création de ce consortium matérialise et concrétise des échanges entre les différentes fédérations sportives qui s’étaient intensifiées il y a quelques années lors de l’annonce de la loi Labbé. Et tous les représentants présents lors du lancement ont, par leurs paroles, signifié une idée commune : se rassembler pour être plus forts, plus rapidement.

Pascal Grizot, Président de la Fédération Française de Golf 

« Nous avons eu cette réflexion, avec plusieurs fédérations qui partagent cette utilisation des pelouses sportives, en 2025 il va y avoir une nouvelle réglementation, est-ce que nous attendons 2025 pour communiquer auprès de nos adhérents, ou alors nous réfléchissons tous ensemble pour trouver des solutions alternatives à ces produits phytosanitaires de façon à continuer à bien entretenir nos terrains mais de façon plus vertueuse… Nous pensons qu’en s’associant nous serons encore plus performants, et c’est l’objectif de SPOR&D. »

Sur les objectifs de SPOR&D : « Nous pensons sincèrement qu’en étant tous ensemble nous allons d’abord développer des moyens mais aussi des compétences et de l’expérience qui peuvent être mis à profit de nos adhérents pour continuer de faire rayonner notre pays en matière de sport. »

 

Benjamin Viard, directeur des Compétitions de la LFP 

« Nous pensons que la force collective est importante : plus nous partagerons les mêmes idées et les mêmes objectifs, plus nous serons forts. Concernant le football, nous avons un impact médiatique très fort qui nous donne des responsabilités considérables. Aujourd’hui, socialement parlant, notre impact et notre place sont de montrer l’exemple, de montrer que nous sommes ensemble, que nous participons à la recherche pour être plus fort plus vite pour atteindre un certain nombre d’objectifs. Le football partage tout cela, c’est une évidence. »

Sur les intendants de terrains : « Leur position est délicate. Tout le monde est très exigeant avec eux : les spectateurs, les joueurs. Mais tout le monde veut qu’ils fassent mieux, avec moins. C’est dur pour eux, et nous devons leur donner des moyens. Depuis 20 ans, nous avons tous travaillé individuellement en faisant des rapports, des investissements… Avant même la création du consortium, le fait de partager tout notre travail a été une source de données énorme. Maintenant, nous passons à la vitesse supérieure en investissant dans des laboratoires, etc. »

 

Pierre Préaud, Secrétaire Général de la FNCH

« Sur les 233 hippodromes de France nous avons 199 pistes en gazon, ce qui représente plus de 2000 hectares. Nous devons anticiper des contraintes réglementaires. Nous voulons aller de l’avant, d’où notre présence dans ce consortium. Nous représentons le monde agricole dans ce consortium, aux côtés du monde sportif, les courses hippiques sont considérées comme une activité agricole. Il y a d’énormes synergies à avoir, il y a beaucoup de compétences dans le milieu du golf et du football, idem dans le monde hippique, les mettre en commun va nous permettre d’aller beaucoup plus loin, beaucoup plus vite et d’être bien plus crédibles au regard de l’Etat et de la société. »

 

Marin Le Cour Grandmaison, responsable de site pour France Galop

« Nous nous connaissons tous, nous nous sommes dit que ce serait une opportunité non négligeable de parler des mêmes sujets. Nous n’avons pas des gazons aussi courts que le golf, nous n’avons pas les mêmes maladies, mais nous avons des problématiques communes et si nous nous mettons tous autour d’une table pour échanger sur des sujets communs ce sera une très bonne opportunité. »

 

Emeric Pillet, directeur de l’ITAB

« L’ITAB (Institut Technique de l’Agriculture et de l’Alimentation Biologique) est un institut agricole et agro-alimentaire. On peut se demander quelle est la plus-value d’un tel institut dans le consortium. Mais dans le monde des gazons sportifs il y a des questions de sélection, d’irrigation, de protection…Il faut tisser des liens entre le monde agricole et le monde du gazon sportif. Il y a peut-être des solutions qui existent dans le monde agricole et qu’il faut aller chercher et adapter. Il y a forcément des ponts à créer tous ensemble. »

 

Rémy Dorbeau, président de l’AGREF

« L’AGREF est doté d’un institut technique : l’Institut Ecoumène Golf & Environnement. Nous avons un laboratoire spécialisé dans l’évaluation de substance. Parallèlement à cela nous menons 5 actions de recherche dans l’institut, co-financés par le Ministère de la Transition Ecologique, dont une menée en collaboration avec l’ITAB sur l’évaluation de substances disponibles sur le marché mais qui n’ont jamais été évaluées ou expérimentées pour contribuer à la bonne santé des plantes. Cela nous parait naturel, dans le cadre du consortium, de poursuivre nos actions et de renseigner la filière sur les solutions durables et soutenables à disposition. Le consortium va approfondir toutes ces recherches, tout cet écosystème de la recherche pour le service des surfaces sportives. Les fédérations sont là pour développer l’activité du sport ou de la discipline, nous les instituts sommes là pour les accompagner avec des compétences. »

« Ce consortium n’existe nulle part ailleurs. Sa vocation est de partager, et de ne pas aborder les mêmes axes de recherche que d’autres instituts de recherche européens. »

 

Gérard Rougier, Directeur Territoires Environnement et Equipements et Coordinateur de SPOR&D

« Moi en tant que coordinateur, un des enjeux qui va m’être confié c’est d’essayer de mettre en œuvre tout ce qui est décidé par les acteurs/fondateurs de ce consortium. Une des clés sera de trouver des moyens financiers pour pouvoir engager des projets de recherche, des projets d’expérimentation, et trouver des solutions. Il faut que nous amenions des solutions aux contraintes pour que nos terrains de jeu restent efficaces et aient un impact positif sur la santé et l’environnement en général. »

Corentin RICHARD

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