La FIFA recherche déjà le gazon de la Coupe du Monde 2026

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La FIFA explore les moyens de convertir huit pelouses synthétiques en gazon naturel pour la Coupe du Monde 2026 qui se tiendra aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique. Pour cela, la fédération internationale a fait appel à un professeur d’université.

La FIFA explore les moyens de convertir huit pelouses synthétiques en gazon naturel pour la Coupe du Monde 2026 qui se tiendra aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique. Pour cela, la fédération internationale a fait appel à un professeur d’université.

Alors que l’édition 2022 a livré son verdict, la FIFA a déjà les yeux tournés vers l’avenir et la Coupe du Monde 2026. La prochaine édition se déroulera simultanément aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada. Huit des 16 stades retenus présentent des pelouses synthétiques. La FIFA souhaite que des surfaces gazonnées temporaires soient installées mais doit encore réfléchir au moyen d’y parvenir. Plusieurs stades ont leur propre particularité et vont rendre la croissance du gazon complexe. Quatre d’entre eux ont des toits rétractables (Atlanta, Dallas, Houston et Vancouver), trois ne sont pas couverts (New-York, banlieue de Boston, Seattle). Quant à celui de Los Angeles, il est aussi en plein air mais avec un toit transparent et sans climatisation.

Un vrai casse-tête pour la FIFA, d’autant plus que les climats des 16 stades peuvent être différents. Pour gérer ce projet, la FIFA a fait appel à John Sorochan, professeur de l’Université du Tennessee expérimenté dans le milieu du football. Ce dernier a déjà travaillé avec plusieurs grands clubs européens (Real Madrid, Atlético Madrid) et est proche du responsable de la gestion des terrains de la FIFA, Alan Ferguson. Son expérience ne se limite pas qu’au soccer, il est également inspecteur de terrain pour la NFL Players Association et conseiller pour la MLS (soccer) et la MLB (baseball). Sa mission sera de diriger les travaux des chercheurs du Tennessee et du Michigan sur la croissance des graminées dans différentes conditions. Ces recherches auront lieu sur chaque campus.

Contrairement au Qatar, le gazon ne sera pas le même dans chaque stade. « Nous ne pouvons pas avoir de Bermuda à Toronto, et ils ne peuvent pas avoir de pâturin du Kentucky à Miami au niveau de la mer. Nous avons cinq stades couverts auxquels nous devons également faire face, puis Mexico est à plus de 2000 m d’altitude », a confié Sorochan à The Inquirer.

Ce dernier précise que la FIFA lui a demandé de trouver les graminées, les surfaces de jeu et les conditions qui soient « les plus homogènes possibles » pour le jeu. Les chercheurs devront également faire face à une autre problématique : comment maintenir la croissance du gazon au sein des stades durant 12 semaines ?

Dans un souci de cohérence, le professeur de l’Université du Tennessee estime qu’il serait préférable que les 5 stades équipés d’un toit rétractable le gardent fermé durant la compétition plutôt que de soumettre les pelouses aux intempéries. Afin de donner un maximum de chance de réussite à la croissance du gazon, The Inquirer rapporte que la FIFA souhaiterait que les stades soient laissés libres à deux mois du début de la compétition, ce qui ne sera peut-être pas possible pour les stades hébergeant les rencontres de MLS.

Vers des gazons hybrides ?

Bien moins présents aux Etats-Unis qu’en Europe, les gazons hybrides pourraient être une solution selon John Sorochan. En Amérique du Nord, l’installation d’une pelouse hybride limiterait les activités possibles au sein du stade telles que les concerts. Et les travaux de réfection sont plus longs pour une pelouse hybride que pour une pelouse naturelle.

Corentin RICHARD

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