Le Golf de Bourges va revoir son arrosage

Catégorie : Actualités

Pour faire face aux restrictions d’eau et réaliser des économies, la communauté d’agglomération de Bourges prend les devant en sensibilisant les collectivités et les responsables sur le sujet.

Depuis quelques années, les parcours de golf, comme beaucoup d’autres infrastructures, sont concernés par les restrictionsd’eau.Pour réaliser des économies et mieux gérer son arrosage, le golf de Bourges devrait investir 500.000 euros qui lui permettront de réduire sa consommation d’eau dedeux-tiersenviron. Ce projet serasubventionné à hauteurde 40 % par l’agence de l’eau si de réelleséconomies d’eau sont réalisées.

Florent Lombard, directeur du golf affilié àUGolf s’est exprimé sur le sujet à nos confrères de France Bleu: « A notre arrivée, en septembre 2018, on était à plus de 200.000 m3 d’eau par an. On vise un objectif de 70.000 m3. « . Cela représente 1000 m3 d’eau par hectare et l’équipe a réalisé une première opération : le changement de la bâche au fond du bassin de stockage des eauxoù 100.000 m3sont perdus tous les ans. »On s’est rapidement rendu compte qu’il y avait des fuites.Nous étions obligés de garder un niveau d’eau en dessous de ces fuites, mais on avait un stockage qui était trop faible. « , expliqueFlorent Lombard.

Une gestion plus efficace de l’arrosage est, d’après le directeur, plus que nécessaire: »On utilise des nouveaux arroseurs qui sont pilotables individuellement. Du coup, on va pouvoir apporter la quantité strictement nécessaire en fonction des zones du golf. Ces informations-là, on va les avoir grâce à des sondes d’humidité qui seront placées à plusieurs niveaux sous le sol. Le golf de Bourges a un gros avantage qui est à la fois un inconvénient. Notre sol est très calcaire et ne retient donc pas l’eau. On peut donc jouer toute l’année, même l’hiver. Le problème, c’est qu’en période de sécheresse, notre green souffre encore plus.  »

Pour cela, le parcours va disposer denouveaux arroseurs avec dessondes implantées dans le sol qui permettront d’évaluer l’humidité du sol. Une reconversion de flore est également mise en place où une graminée plus résistante au manque d’eauest également testée: « On a déjà effectué deux campagnes de regarnissage avec des graminées qui résistent mieux à la sécheresse. Bien-sûr, elles jaunissent l’été, mais ne meurent pas et elles ont le mérite de très bien redémarrer dès les premières pluies en fin d’été. »

redaction.gsph24atprofieldevents.com (Lucas Sanseverino)

Source :,France Bleu Berry

Rédaction GSPH24

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