Travaux du stade de Chambly : point sur la situation

Catégorie : Actualités

Le feuilleton sur les travaux du stade de Chambly continue. La situation n’avance pas et est toujours bloquée au même stade. Point sur la situation.

Les épisodes s’enchaînent dans la saga des travaux du Stade du FC Chambly. Entre suspensions des travaux depuis six mois et reports des audiences où le club espère que l’on procède à lareprise des travaux du stade, la situation semble toujours bloquée.

Une nouvelle audience aurait eu lieue il y a quelques joursau tribunal d’Amiens, où les parties concernées, l’association pour l’aménagement de la vallée de l’Esches (AAVE) et la Ville de Chambly, se seraient retrouvées pour une audience devant la chambre d’instruction en appel suite au jugement en première instance du tribunal de Senlis interdisant la poursuite des travaux.

Pour rappeler les faits,l’association pour l’aménagement de la Vallée de l’Esches (AAVE) s’est opposé à la construction du nouveau stade car elle a affirméqu’aucune étude sur l’impact environnemental n’a été menée pour l’extension du projet initial. L’AAVE a assuré que les travaux ne pourront pas continuer tant qu’aucune nouvelle autorisation environnementale n’est donnée pour la construction du stade situé sur les rives de l’Esches.

Ajoutons que Chambly a évolué au Stade Pierre Brisson de Beauvais pour ses matchs à domicile puisqueson stade initiale, le Stade des Marais, n’était pas aux normes pour le football professionnel.

Dernièrement, le président de l’AAVE Alain Perrein,a confié à nos confrères du Courrier Picard : « Le tribunal ne pourra que confirmer la décision : la Ville n’a pas encore rendu l’étude environnementale demandée ! On parle de la destruction d’une zone humide de 10 hectares. Cela nécessite une étude d’impact et des mesures compensatoires. »

De plus, pendant ce temps là, l’AAVE a été rejointe par deux autres associations qui défendent la même cause :Picardie Nature et Nord Nature Environnement qui se sont constituées parties civiles : « Cela donne plus de poids à notre combat que permet de demander des dommages et intérêts », rajoute AlainPerrein.

Thierry Bertrand,le directeur général du FC Chambly, s’est également confié sur le sujet. « Nous, on observe, C’est comme si on était à Roland Garros et que l’on regardait la balle passer d’un côté à l’autre. On subit et on attend la décision. »

Cependant, la Ville de Chambly assume des coûts financiers importants qu’il s’agisse des frais de justice ou encore de l’entretien du stade dontun tracteur de la société en charge de l’entretien de la pelouse aurait été volé.En ce qui concerne le substrat, le club avait opté pour la technologie hybride SIS Grass distribuée par la société Sparfel dont le tuftage sera assuré parGlobal Stadium Development. Le club a également refait les nouveaux terrains d’entrainement comme nous vous en parlions danscet articleavec latechnologiehybride HybridGrass deHatko Sports Technologies.

redaction.gsph24atprofieldevents.com (Lucas Sanseverino)

Source : Courrier Picard

Rédaction GSPH24

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