Suisse – Irlande du Nord : quand la météo achève la pelouse

Catégorie : Actualités

Il aura plu dimanche 12 novembre 2017 lors de la rencontre Suisse / Irlande du Nord, à tel point que le gazon va devoir être intégralement changé.

Souvenez-vous, nous vous parlions en septembre des vidéos en time lapse publiées par les clubs de football pour montrer l’évolution des travaux de leur terrain. Parmi eux se trouvait le stade de Saint-Jacques en Suisse qui présentait son changement de gazon, suite à une attaque fongique. Malheureusement pour eux, la météo peu clémente du match Suisse / Irlande du Nord du 12 novembre 2017va les obliger à reposer intégralement une nouvelle pelouse.

Les fortes précipitations ont transformé le terrain en un véritable marécage comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessus. Les joueurs se sont rapidement retrouvés couverts de boue, il était même compliqué pour eux de sepasser le ballonqui perdait en vitesse à chaque trasnmission. Le milieu de terrain nord-iralndais George Saville a exprimé son mécontentement, déclarant « Pour moi, le terrain était honteux, je vais être honnête avec vous. Je pense que c’était choquant. Pour un match de cette ampleur, de ce niveau, jouer sur un terrain comme ça, c’est inacceptable. On utilise pas ça comme une excuse, on ne blâme pas les conditions, les deux équipes avaient les mêmes cartes en main, il faut composer avec« .Ce match était décisif, puisqu’il s’agissait d’une rencontre qui permettait de se qualifier pour la Coupe du Monde de 2018 en Russie.Il s’est terminé sur un 0-0 mais ça a été suffisant pour que la Suisse puissevoir les portes du Mondial s’ouvrir à elle.

Le coût des travaux pour le changement de pelouse sera réglé par le FC Bâle, ils seront effectués d’iciau mercredi 22 novembre, pour le match de Champions League contre Manchester.

Ce n’est pas la première fois que le terrain du stade de Saint-Jacques est victime de la pluie, en 2008 lors de l’Euro, le gazon avait dû être changé avant les quarts de finale à cause d’averses conséquentes. A l’époque, l’UEFA avait été obligée de payer 200 000 euros pour l’installation de cette nouvelle pelouse achetée en Hollande.

Cet exemple prouve à quel point le travail des intendants est différent en fonction du pays où se situe leur stade. Budget, météo, matériels d’entretien, chacun compose avec ce dont il dispose pour proposer la meilleure surface de jeu possible.

Crédit photo : Compte Twitter du FC Basel
Source : Irish Times

Rédaction GSPH24

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