Dans l'Indre, des terrains de haut niveau protégés de la sécheresse

Catégorie : Actualités

Comme beaucoup de départements français, l’Indre a fait l’objet de plusieurs restrictions quant à l’utilisation d’eau pour l’arrosage. De nombreux terrains de sport du département en ont pâti, à des degrés divers…

Depuis le début du mois de juillet, l’Indre a fait l’objet de plusieurs alertes imposant divers degrés de restriction quant à l’utilisation d’eau pour l’irrigation. Beaucoup de terrains de sport en ont fait les frais, mais certains gazons ont bénéficié de mesures dérogatoires pour ne pas finir complètement jaunis, et satisfaire aux impératifs du sport professionnel.

Parmi ces exceptions, le Stade Gaston-Petit à Châteauroux, terrain de La Berrichonne (Ligue 2) – et qui a accueilli la finale de la Coupe du Monde 2019 – bénéficie d’une dérogation de la préfecture pour être arrosé, comme l’indique La Nouvelle République, qui cite l’adjoint aux sports de la ville de Châteauroux, Marc Fleuret :

« Dans le cas de Gaston-Petit, il s’agit de sport pro et d’un équipement trop important en coût pour risquer de le perdre. On est sur un volume de 200 m3 par semaine. La matière sur laquelle est situé le gazon, c’est de la mousse qui se dessèche très rapidement et qui, sans eau, meurt. L’hybride est plus résistant mais aussi plus sensible. »

Même régime de dérogation pour le stade des Chevaliers, terrain d’honneur du Rugby Athletic Club Castelroussin (RACC), qui a eu droit à un arrosage rationné à 150 m3 par semaine, afin de limiter le durcissement du terrain. Ce qui toutefois n’aurait pas été suffisant pour éviter la délocalisation des rencontres du RACC…

D’autres terrains du département n’ont pas eu droit à ces dérogations et auraient ainsi bien plus souffert de la sécheresse, comme l’indique encore la Nouvelle République, dans son édition du 21 septembre. Interrogé par le quotidien régional, le directeur technique de la commune de Buzançais Stéphane Fauchon déplore l’état de sécheresse du terrain d’honneur de la ville, complètement « mort » (sic) et qui aura besoin d’un nouveau semis. Ce alors que la commune avait investi quelque 50 000 euros dans l’entretien des terrains de la commune. Selon Stéphane Fauchon, il faudra compter une somme équivalente, voire double, pour rénover le terrain. S’il reconnaît que les restrictions d’eau étaient nécessaires, Stéphane Fauchon ne cache pas que la phase de rénovation s’annonce délicate, puisque l’arrêté préfectoral court jusqu’au 31 octobre…

redaction.gsph24atprofieldevents.com (Idir Zebboudj)

Source : La Nouvelle République

Rédaction GSPH24

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