Golf de Fontainebleau : rénovation du système d'arrosage à venir

Catégorie : Pratiques

En octobre prochain, le Golf de Fontainebleau va lancer d’importants travaux pour renouveler intégralement son système d’arrosage. L’objectif est de coupler cela à la conversion de flore mise en place en 2015 afin de réduire significativement les ressources en eau.

Le 14 février dernier, s’est tenue au Golf de Fontainebleau une assemblée générale autour du projet de mise en place d’un système d’arrosage automatique. En effet, ce magnifique parcours, créé en 1909 et reconnu comme l’un des plus beaux parcours de France, présente un système d’arrosage vieillissant qui nécessite une remise à niveau. Le vote a été majoritairement dans ce sens puisque, sur les383inscrits et 246 votes exprimés, 228 votes ont été en faveur du projet.

Pour mieux gérer ses ressources en eau, leparcours va ainsi recevoirà partir d’octobre prochain d’importants travaux pour la réfection intégrale de son système d’arrosage. «Le nouveau système sera beaucoup plus adapté »,explique le directeur du golf,Christian Majcher, à nos confrères de la FFGolf.«Il ciblera les zones de jeu. L’ancien système, lui, date d’il y a environ 40 ans, et il présentait des problèmes de fuites et de câbles électriques défectueux.»

Des économies de 30% des ressources en eau

Le chantier, réalisé avec l’aide de l’Agence de l’eau Seine-Normandie, a pour objectif de réduire de 30 % la consommation d’eau du golf.«Nous avons sensibilisé nos membres à cette question lors de notre assemblée générale »,précise Christian Majcher, «et leurs suffrages ont été unanimes pour nous soutenir dans cette démarche.»

La durée des travaux est estimée à environ six mois pour un budget d’environ 1,2 million d’euros.

Cette réduction d’eau ne se résume pas qu’à la rénovation du système d’arrosage. Des opérations ont ainsi été réalisées en 2015 pour mettre en place une conversion de flore sur les fairways, étendue depuis deux ans sur les greens du Golf de Fontainebleau. Ce projet est notamment suivi depuis un an par Alejandro Reyes, un consultant à la renommée internationale qui suit une cinquantaine de golfs à travers le monde.

«Avant, la plante mourait à chaque fois, et on passait notre temps à regarnir. Cela nous prenait du temps, et en plus, nous coûtait de l’argent», observe Christian Majcher. Les fétuques, elles, ont une meilleure capacité à repartir à l’automne, même après les éventuelles sécheresses de l’été. Le processus, démarré sur les fairways il y a sept ans, a été étendu aux greens il y a deux ans.

Lucas Sanseverino

Source : FFGolf -William LECOQ

Rédaction GSPH24

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