Le golf de Bandol visé par des militants

Catégorie : Actualités

Les actes de vandalisme à l’égard des golfs continuent. Cette fois-ci, le golf de Bandol a été attaqué par l’ANV-COP21, groupe de militants écologistes.

Le début de l’été a malheureusement rimé avec dégradations au golf de Bandol ce samedi 24 juin. Les employés du Frégate-Provence golf de Bandol ont en effet eu la surprise, en arrivant sur leur lieu de travail, de trouver une immense phrase creusée sur un des fairways : « L’eau est un bien commun, la lutte des classes commence ici ». L’acte a été revendiqué sur place et sur les réseaux sociaux par ANV-COP21 (Action non violente), un groupe de militants écologistes.

Sur les réseaux sociaux, les activistes se justifient : « Nous dénonçons l’accaparement de l’eau pour l’intérêt privé des classes privilégiées en période de sécheresse ! »; et font part de leurs exigences : « Nous demandons une interdiction totale de l’arrosage des golfs. Dans les prochaines décennies, les experts-es du climat prévoient une diminution de 10 % à 40 % de la disponibilité de la ressource en eau en France. Qui aura alors accès à l’eau ? Les riches ou l’ensemble de la population ? » peut-on lire.

La réaction du directeur

Contacté par l’AFP, Franck Le Blevec, directeur du golf, a très vite réagit. « C’est un acte contreproductif car on va devoir réparer ça en rebouchant avec un mélange de terre et de sable…et en arrosant. », indique-t-il. Il avoue également être surpris par ces actes, d’autant plus que son golf tente de diminuer sa consommation d’eau depuis 2003, en remplaçant notamment les pins par des espèces locales moins gourmandes en eau, en introduisant progressivement des graminées de saison chaude depuis 2019. Le directeur regrette l’absence d’échanges entre militants écologistes et les golfs. « C’est triste, car il n’y a pas de dialogue alors que nous sommes ouverts à la discussion. Nous avons affaire à des gens qui ne se rendent pas compte des efforts déployés depuis des années par la filière golf pour économiser l’eau. Nous n’avons pas attendu les problèmes de sécheresse des dernières années, ça fait vingt ans que nous réfléchissons à la question ici à Bandol (…) Je comprends le message écologiste, nous faisons du mieux possible », déclare-t-il. Il y a encore du pain sur la planche pour la campagne de communication de la FFG, « Golfeurs par nature »

Corentin RICHARD

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