La LFP réagit à l’impact de la Coupe du monde sur ses pelouses

Catégorie : Actualités

Contactée par Eurosport, la Ligue de Football Professionnelle a réagit quant à l’impact des matchs de rugby sur la qualité de certaines pelouses de Ligue 1.

Clap de fin pour le rugby sur les pelouses de Ligue 1 ! Avec la fin de la phase de poule de la Coupe du monde 2023, les pelouses de Ligue 1 ont pu basculer en configuration football, mais non sans séquelles. Didier Deschamps, sélectionneur de l’équipe de France, l’a d’ailleurs fait remarquer avant le match disputé au stade Pierre Mauroy de Lille face à l’Ecosse (4-1) : « Même si les jardiniers font de leur mieux, on ne peut pas dire qu’on ait une très belle pelouse », a-t-il lancé dans La Voix du Nord.

La tenue de plusieurs matchs de rugby a considérablement dégradé la qualité de certaines pelouses qui devront très vite accueillir des matchs de Ligue 1 (Lyon, Nantes, Lille, Nice) ou de Ligue 2 (Bordeaux, Saint-Etienne). Prévisible, et la LFP n’a semble-t-il pas eu son mot à dire comme elle le confie à Eurosport. « La LFP a subi l’élaboration du calendrier de la Coupe du Monde et a dû composer avec ces contraintes. Elle n’a pas été consultée lors du processus de désignation des stades pour l’organisation de la coupe du monde de rugby », indique-t-elle.

« Les rencontres de rugby organisées sur les stades qui accueillent habituellement des rencontres de football ont subi une baisse de densité, un besoin de réensemencement, des arrachements et certaines zones sont dégarnies, constate la Ligue. La planimétrie des terrains a été affectée et des spectres de tracés subsistent d’un match à l’autre. Sur la durée de la compétition, ces problématiques augmentent de match en match. En ce sens, la qualité du jeu et des images proposées se retrouvent dégradée par ces conditions. L’inquiétude se porte également sur les répercussions dans les semaines à venir de cette surutilisation qui n’a pas permis d’entretenir les terrains en prévision des prochaines utilisations notamment en hiver. Enfin, et c’est le plus important, nous devons veiller à préserver la santé des joueurs qui ne doivent pas être impactés par la baisse de qualité des terrains », conclut-elle. 

 

A LIRE EGALEMENT 

Coupe du monde 2023 : L’art de jongler entre football et rugby

Corentin RICHARD

Visitez nos
autres sites