Aurillac : Pelouse gelée, match reporté

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Le match qui devait opposer le Stade Aurillacois au FC Grenoble pour le compte de la 18e journée de Pro D2 vendredi a dû être reporté en raison d’une pelouse gelée jugée dangereuse pour les joueurs.

Le match qui devait opposer le Stade Aurillacois au FC Grenoble pour le compte de la 18e journée de Pro D2 vendredi a dû être reporté en raison d’une pelouse gelée jugée dangereuse pour les joueurs.
Photos PQR/Jérémie FULLERINGER

Malgré toute la bonne volonté et les efforts entrepris par l’équipe d’entretien aurillacoise, la rencontre opposant le Stade Aurillacois au FC Grenoble n’a pas pu se tenir ce vendredi. Le gel a eu raison de la tenue du match qui devait avoir lieu à 19h et a convaincu les arbitres de le reporter pour protéger l’intégrité physique des joueurs.

Des prédispositions en vain

Les dirigeants cantaliens avaient pourtant pris des dispositions pour anticiper l’incident. Les autorités locales avaient décidé de laisser la pelouse enneigée toute la semaine afin de protéger la pelouse du froid jusqu’à jeudi, où les équipes de la ville ont déneigé le terrain avant de le bâcher. Ça n’aura malheureusement pas suffi, et une fois débâchée et, dans l’ombre de la grande tribune, une grande partie du terrain a gelé. La ville avait également pris les devants en louant trois souffleuses pour réchauffer les parties de terrain gelées. D’après le Dauphiné Libéré, deux des trois machines n’ont pas marché. Un tracteur a également tenté de casser le gel avec un peigne à griffes, sans succès.

                 Photos PQR/Jérémie FULLERINGER

 

Protéger les joueurs

« La sécurité des joueurs doit être préservée. Au vu de l’état d’un certain périmètre de la pelouse, pour nous, il était impossible d’assurer cette intégrité physique. Clairement, on ne pouvait pas enfoncer une clé à travers la terre », confiait l’arbitre central Cyrille Boulay au Dauphiné Libéré. Une décision respectée et partagée par l’entraîneur grenoblois, Fabien Gengenbacher : « Il y a une bande de vingt mètres sur vingt mètres qui était impraticable et vraiment gelée. Si le moindre joueur tombe à pleine vitesse ou qu’une mêlée se déroule dans cette partie, il y avait de vrais risques de grosses blessures, voire plus. » Reste désormais à la Ligue Nationale de Rugby de trouver une date dans un calendrier déjà bien chargé.

Corentin RICHARD

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