Saint-Etienne : Geoffroy Guichard se met au vert pour les JO

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A l’aube des Jeux Olympiques 2024 lors desquels le stade Geoffroy Guichard accueillera des matchs de football, France 3 nous dévoile les performances énergétiques du stade des Verts dans son émission “Aux Jeux, citoyens !”

Source : ASSE

Le stade des Verts est-il le plus vert de France ? L’émission de France 3 “Aux Jeux, citoyens !” tente d’apporter un élément de réponse en montrant les efforts énergétiques entrepris par la métropole de Saint-Etienne dans son écrin.

Dans sa volonté de faire des Jeux Olympiques de Paris les plus écologiques possibles, le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques a dû être attentif aux performances écologiques des stades retenus pour accueillir les tournois de football masculin et féminin. A Saint-Etienne, le stade Geoffroy Guichard accueillera 6 rencontres.

 

Une alimentation énergétique plus durable

Sur la toiture, près de 2500 m² de panneaux photovoltaïques, « ce qui correspond à une production annuelle de 200 MWh, ce qui peut alimenter 1000 foyers », précise Denis Ferraton, chargé d’opérations construction à Saint-Etienne Métropole.

Malgré cette démarche durable, impossible de s’appuyer sur cette énergie pour alimenter l’éclairage LED du stade. Ce dernier est encore connecté à un groupe électrogène qui rejette 4T de CO². Une ombre au tableau qui va vite disparaître puisqu’à l’occasion des JO, le système d’alimentation du stade va changer et passer sur deux alimentations issues du réseau Enedis. « Lorsqu’un circuit tomberait pour des raisons diverses et variées, nous pourrons basculer sur l’autre circuit », explique Marc Gallet, chargé de mission à la Métropole stéphanoise.

 

Un modèle de gestion de l’eau raisonnable

Pour ce qui est de la pelouse, le stade Geoffroy Guichard pourra s’appuyer sur son bassin de récupération des eaux de pluie pour arroser la pelouse dans une période qui pourrait être marquée par la sécheresse et la canicule ( les tournois ayant lieu entre le 24 juillet et le 10 août). Sous le stade, le bassin peut accueillir 400 000 L d’eau. « C’est de l’eau qui nous servira à couvrir les besoins de 50 % de la consommation annuelle d’eau du stade uniquement en arrosage pelouse », détaille José Machado, responsable technique du stade. Le groundsman va même plus loin dans sa démarche durable et réalise 60 relevés de données à l’aide de sondes afin de déterminer quelles zones du terrain ont précisément besoin d’eau. De quoi garantir une belle pelouse verte pour le tournoi ? Réponse le 24 juillet.

Corentin RICHARD

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