L’utilisation du peigne à gazon Joker à Longchamps et Saint-Cloud

Catégorie : Pratiques

L’entreprise Hege est allée à la rencontre de Charles de Cordon, responsable des pistes de Paris Longchamps et Saint-Cloud, pour aborder l’utilisation du peigne à gazon Joker.

Depuis plusieurs années, le peigne à gazon Joker s’est peu à peu imposé sur le marché de l’entretien des pelouses sportives, et plus particulièrement des pistes d’hippodrome. Il permet notamment de défeutrer grâce à ses griffes, une opération réalisée de façon régulière sur les pistes. Parmi les utilisateurs du peigne à gazon, Charles de Cordon, responsable des pistes de Paris Longchamps et de Saint-Cloud, s’est confié à l’entreprise.

Dans ce qui est considéré comme deux des plus beaux hippodromes de France, l’exigence en termes de qualité de la piste est importante. Le responsable des pistes ne s’en cache pas, il veut un gazon parfait pour les professionnels, et cela nécessite des opérations mécaniques régulières. Les deux hippodromes se sont également fixés pour objectif de passer en 0 phyto et d’avoir une fertilisation exclusivement organique. Dans ce contexte général, le peigne à gazon Joker est, selon Charles de Cordon, très utile. 

Le peigne à gazon Joker est utilisé pour trois raisons principales. « Nous l’utilisons pour plusieurs raisons. Il permet notamment de relever les gazons et d’éviter qu’ils soient couchés. Derrière, cela nous permet de faire des tontes parfaites. Il nous permet aussi de semer en période compliquée (NDLR : le peigne à gazon peut être équipé de l’option semoir). Nous finissons de courir en novembre, et souvent nous ne pouvons plus passer de semoir à disques. L’intérêt c’est de pouvoir passer juste avec les roues et de semer derrière, puis de passer le rouleau. Le troisième intérêt est de désherber mécaniquement », confie-t-il. L’outil s’avère également utile dans la lutte contre la fléole des prés, une graminée vivace qui se couche très facilement et qu’il faut donc relever pour couper.  

Au total, le peigne à gazon est utilisé près de 30 fois par an, souvent juste après les courses pour combler les zones de piétinement.  

Corentin RICHARD

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