Hippisme : Trois hippodromes de Maine-et-Loire face à la sécheresse
Publié le 30 juillet 2025 à 07h00
Catégorie : Actualités
Malgré les fortes chaleurs récentes, les hippodromes Le Lion d’Angers, de Segré et de Rochefort-sur-Loire ont fait en sorte que les pistes assurent la sécurité des chevaux.
En Anjou, les amateurs de courses hippiques ont été gâtés du 18 au 21 juillet avec pas moins de 4 réunions de courses programmées dans trois hippodromes : le Lion d’Angers, Segré et Rochefort-sur-Loire. Les trois sites se sont démenés, malgré la sécheresse, pour offrir aux chevaux des pistes assurant la sécurité.
« Ce n’est pas le côté esthétique qui nous intéresse, affirme Valentin Pécot, secrétaire général de l’association des course de l’Hippodrome Lion-d’Angers, dans les colonnes du journal Ouest-France. L’objectif est de maintenir un minimum de souplesse du sol pour le bien-être des chevaux, pour leurs tendons. On fait le maximum avec ce que l’on nous permet de faire. On suit la météo trois à quatre fois par jour mais c’est compliqué de travailler avec des prévisions très changeantes. » D’autant plus qu’il faut respecter les arrêtés : au Lion d’Angers, qui pompe dans la Mayenne, aucun arrosage n’est réalisé entre 8h et 20h.
Non loin, l’hippodrome de Segré arrose à partir de l’étang situé en son cœur. Les nombreuses pluies du début d’année l’ont bien approvisionné. En 2024, les fortes précipitations avaient causé le report d’une réunion. Deux extrêmes espacés d’une année, il faudra surement s’y habituer : « Une année, on a de la pluie à chaque réunion, la suivante, on doit faire avec la sécheresse, c’est le climat actuel, il faut s’adapter », indique René Périgois, président de la société des courses.
Un changement de calendrier comme solution ?
Pour certains comme Franck Bézier, directeur de la Fédération Anjou-Maine, changer les dates de courses pourrait être une solution. « Il faudra peut-être réfléchir à revoir le calendrier. On travaille dessus pour utiliser le moins d’eau possible. Peut-être décalera-t-on des épreuves à d’autres moments dans la saison. Pour l’instant, cette année, ça va encore mais on n’est que mi-juillet, il faut être vigilant. Toutes les décisions sont prises pour le bien-être animal, on ne peut pas faire courir les chevaux sur un terrain dur comme du béton », explique-t-il dans les colonnes du quotidien.