Un Greenkeeper crée une page Facebook de soutien face au stress
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Mick Davie, le « Head Greenkeeper » du Hazel Grove Golf Club (Angleterre) a créé une page Facebook dans le but d’aider les greenkeepers à gérer le stress inhérent à leur métier.
Mick Davie, le « Head Greenkeeper » du Hazel Grove Club, a déclaré qu’ily avaitune«augmentation des attentes et des exigencesde la part des golfeurs envers le travail des greenkeepers, ces dernierssouffrantd’un stress important qui ne cesse de se développer».Il a ajouté qu’il connaissait des greenkeepers qui avaient quitté l’industrie du golfpour cette raison. C’est pour cette raison qu’il adécidé de créerla page«Greenkeepers mental health support group» (Groupe de soutien pour la santé mentale des Greenkeepers) plus tôt cette année. Cette page regroupe déjà plus de 270 membres.
Il déclare que«comme les greenkeepers souffrent de problèmes liés au stress sont de plus en plus à la recherche d’une aide médicale, les maladies mentales sont de mieux en mieux détectées. Pourtant, nombreux sont les clubs de golf qui ne jugent pas nécessaire de suivre leurs greenkeepers et ne leur offrent pas assez d’assistance. L’un des problèmes est que les clubs sont souvent gérés par des « volontaires bien intentionnés ». En d’autres termes, lorsqu’ils doivent sanctionner leurs membres pour de mauvais actes ou comportements envers le personnel du club – dont les greenkeepers, ils ne veulent pas de confrontation avec leurs « amis » etpréfèrent fermer les yeux (…). Et cela peut créer chez les greenkeepers un sentiment d’isolement. Lorsque l’on identifie en nous des problèmes, ceci est considéré comme un acte de faiblesse, nous avons donc tendance à en faire abstraction et c’est ce qui cause davantage de problèmes. À la fin de 2017, j’ai participé à un séminaire de sensibilisation au stress organisé par BIGGA au club de golf de Sale et je me suis rendu compte que, d’après le nombre de participants et le fait que beaucoup d’entre eux étaient très respectés dans l’industrie, nous avions un problème de bien-être au niveau mental. J’ai donc créé un groupe de soutien local dans le sud de Manchester pour les greenkeepers qui souhaitaient y assister et parler de leurs problèmes. (…) Les réactions ont été positives et la page Facebook a été lancée fin juillet. Ce groupe n’a pas toujours besoin d’interaction de la part des gens, mais, comme on me l’a dit, le fait de pouvoir accéder à une page de ce type donne de la force à une personne déprimée. L’un des gros problèmes avec notre industrie est qu’elle transmet des émotions positives et négatives. Par exemple, vous êtes allongé dans votre lit à écouter la pluie et à vous demander comment le parcours est affecté. Y aura-t-il des problèmes? Le personnel viendra-t-il y faire face ? Puis nous allons penser aux réactions que pourraient avoir un membre du comité du type : « quelle sera leur plainte ? » Et ainsi de suite. Ces sites servent à appuyer sur le fait que nous ne sommes pas seuls et qu’il s’agit réellement d’une communauté importante sur laquelle nous avons juste besoin de nous ressourcer, de partager et interagir entre nous. À long terme, j’espère que les instances dirigeantes vont relever le défi de promouvoir, soutenir et aider le bien-être des greenkeepers».
Source et image :www.thegolfbusiness.co.u