E-Green Golf Convention : Bilan des projets de l’Agref et de l’institut Ecoumène 2020 et présentation de ceux de 2021

Catégorie : Actualités

A l’occasion de la E-Green Golf Convention, Emilio Vichera, le Président de l’AGREF, avec Rémy Dorbeau, directeur-intendant des parcours de Chantilly et vice-président de l’AGREF, ont fait le bilan des projets de l’AGREF de 2020, qui a été une année très spéciale. Ils ont également présenté les projets de 2021.

Ce mardi 15 décembre s’est tenue la E-Green Golf Convention, l’événement organisé conjointementpar Profield Events et l’AGREF, en partenariat avec l’Institut Ecoumène.Emilio Vichera,le Président de l’AGREF, avec Rémy Dorbeau, directeur-intendant des parcours de Chantilly et vice-président de l’AGREF, sont intervenus pour fairele bilan des projetsde l’AGREF de2020 et ont présenté ceux pour 2021.

2020 fût également une année particulière pour les greenkeepers, tantau niveaude la pandémie que nous traversons – avec les deux confinements et la fermeture des golf qui ont impacté leur travail – qu’au niveau des conditions météorologiques ou encore des contraintes qui affectent de plus en plus leur métier, telles que la diminution de l’utilisation de produits phytosanitaires. A cela, s’ajoute le fait queles joueurs ne connaissent pas assez le métier de greenkeeper et ne tiennent donc pas compte de la difficulté de leur métier.

Emilio Vichera explique qu’il y a« une volonté de développer des formations. Il fallait une connaissance nécessaire pour répondre aux critères exigés en termes d’approches, de technologie, d’agronomie et des outils a disposition, d’où la création duDépartement Formation avec « AGREF-Formation » il y a plus de 30 ans, dèsla création de l’AGREF».

Norbert Amblard, intendant de parcours au Golf club d’Esery, qui assure des formations, est également intervenu en expliquant que pour« l’année 2021,les stages seront ajournés sur le 4ème trimestre. Il y aura des formations début janvieren e-learning sous des formats de 14h découpés en plusieurs thèmes».

Emilio Vichera a ensuite expliquéque l’AGREF, avec l’institut Ecoumène, a réalisé d’important travaux, ne serait-ce qu’au niveau de l’épidémiosurveillance, qui se base sur 70 référents à l’aide d’un logiciel et qui permet de distribuer des bulletins d’information aux intendants relatifs aux maladies. Il a souligné le fait que face au projet de loi visant àréduire, dans un premier temps, puis à proscrire les produits phytosanitaires pour l’entretien des parcours de golf, « nous n’avons pas les moyens ni les compétences pour entretenir un parcours de golf sans phytosanitaires. il va falloir que nous trouvionsde nouvelles méthodes. A propos de la loi Labbé, l’AGREFest le seul institut a avoir réduit de plus de 50% l’usage des produits phytosanitaires. Nous avons créé des parcelles d’essais aux quatrecoins de la France pour tester différentes graminées adaptées au climat local. Nous avons également trouvéde nouvelles solutions comme les huiles paraphréniques mais c’est encore très peu. L’avenir nous est imposé parce que nous nous sommesrendus compte qu’il y avait un véritable virage a prendre. Il faut bien le négocier. Cela passera par le retour aux fondamentaux, à savoirtravailler sur l’agronomie et avec la nature. C’est-à-dire unegestion intégrée avec laquelle nous allons travailler avec la nature et non contre la nature« .

Pour faire face aux différents changements qui frappentle métier de greenkeeper, « l’AGREF s’entoure du monde du gazon – dont les fédérations de football, de rugby de golf, etc.-pour parler avec le ministère.« , explique le président de l’AGREF.

Rémy Dorbeau a quant à lui présenté les travaux de l’institut Écoumène, qui « permet de réaliser des études pour réussir les projets, mais aussid’essayer et d’évaluer les nouveaux produits après leur sortie en laboratoireet avant qu’ils soient mis sur le marché. Cet institut est très important pour permettre de trouver des outils pour les intendants de chaque région.Le métier de demain des intendants sera beaucoup plus difficile. Nous avons un outil,Modege, dont la troisième version est en développement,qui permet deprédire l’apparition d’une maladie et donc qui permettra à l’intendant de l’anticiper pour mettre en place des leviers efficaces. Lorsque la maladie est là il est déjà trop tard, d’où l’importance de prédire« .

Enfin, l’AGREF en a profité, avec l’intervention de Pierre-Yves Drouin, membre du bureau, pour annoncer la refonte de son site internet « rajeuniet mis au goût du jour, avec un espace dédié aux membres. Nous souhaitions rajouter de l’actualité quotidiennement afin de mutualiserles échanges et les connaissances pour chacun de nos confrères. Nous sommes également actifs sur Facebook et LinkedIn.« , explique-t-il. Voici le nouveau site internet de l’AGREF.

Pour accéder au replay, cliquez ici.

redaction.gsph24atprofieldevents.com (Lucas Sanseverino)

Rédaction GSPH24

Visitez nos
autres sites