Revue de presse : le Real Madrid déroule le tapis vert au Barça…et aux médias !

Catégorie : Actualités

Si la pelouse du stade Santiago-Bernabeu fait pour chaque match l’objet d’une préparation soignée, sous la houlette de son intendant, Paul Burgess, l’attention médiatique atteint, elle, son paroxysme à l’occasion du Clasico…

Samedi 23 décembre à 13h a eulieu le fameux Clasico du championnat espagnol Real Madrid vs FC Barcelone – 650 millions de téléspectateurs attendus. Pour accueillir le Barça, l’intendant du stade Santiago-Bernabeu, Paul Burgess , ainsi que toute son équipeont préparé leur affaire avec soin…comme d’habitude! C’est en substance le message de Paul Burgess, rapporté par l’AFP: «Pour le Clasico, il y a évidemment plus de préparation et plus de caméras. Tout le monde en parle donc la pression extérieure est plus forte. Mais en terme de préparation, c’est quasiment un match normal»souligne l’intendant Britannique, âgé de 38 ans.

Le gazon renforcé (système Mixto d’Id Verde) a été arrosé, tondu et soumis à des séances régulières de luminothérapie pour compenser le déficit d’ensoleillement et les effets de masque dus aux tribunes du stade. L’absence de matches pendant deux semaines et le protocole de la Liga, plus léger qu’en C1 (Ligue des Champions), ont néanmoins permis au « groundsman » de travailler sereinement. Avec pas moins de dix tontes programmées entre mercredi et samedi.

Faisant écho aux propos de Guillaume Brancard, l’intendant du stade Marcel-Picot à Nancy, Paul Burgess souligne que « L’herbe est un organisme vivant. Elle peut être heureuse, malade, fatiguée, en surchauffe, assoiffée… Elle a beaucoup de choses en commun avec l’être humain. »

Paul Burgess évoque également ses relations avec les joueurs et le staff du Real Madrid: «Habituellement, les seules fois où j’ai des retours de la part de l’encadrement (de l’équipe première), ce sont des retours négatifs. Mais c’est la meilleure manière de faire. Je ne cours pas après les compliments. Je ne dis pas « joli but! » à Cristiano (Ronaldo), c’est son boulot. Et mon boulot, c’est de produire une belle surface. »

Paul Burgess garde toutefois le souvenir douloureux d’une pelouse malade en 2010 et qualifiée de « champ de patate » par José Mourinho, l’entraîneur de l’époque, qu’il avait dû affronter dans son bureau. «Ce n’était pas une conversation facile. Il y a des moments difficiles, de grande solitude, parce que souvent je sais avant tout le monde quand il y a un problème. »

Source et crédit photo : AFP

Rédaction GSPH24

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