FIFA : le bilan à 100 jours de la Coupe du Monde Féminine 2019 de Football

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La Coupe du Monde Féminine de Football 2019 approche et l’état des terrains ainsi que des centres d’entrainement qui vont accueillir les équipes sont au coeur de l’attention. La FIFA a dressé un bilan pour faire le point 100 jours avant le début de la compétition.

LaFIFAet leComité d’Organisation de la Coupe du Monde Féminine de la FIFAFrance 2019™ont visité les différents sites qui vont accueillir les équipes qualifiées pour vérifierl’état du gazon desterrains. « Malgré l’hiver, nous avons réussi à maintenir les pelouses des stades et terrains d’entraînement en bon état. Les conditions climatiques ont été moins rudes que prévues« , affirme Bertrand Paquette, Directeur des Opérations.

« Au printemps, c’est de la prolifération des champignons, favorisée par une forte chaleur et un assèchement de la terre, dont nous devrons nous méfier. C’est un phénomène qui pourrait arriver plus tôt cette année compte tenu d’un mois de février particulièrement doux. Mais les jardiniers travaillent toute la saison pour s’assurer que les terrains soient en excellent état en juin. »

A cette occasion,les clubs hôtes de la compétitonont décidé d’enprofiterpouradopter de nouvelles techniques d’entretien afin d’améliorer la qualité de leurs pelouses qui sont pour certaines 100% naturelles etpour d’autreshybrides.

« Si l’on s’occupe autant des pelouses, c’est non seulement pour garantir aux joueuses les meilleures conditions pour la compétition, mais aussi pour laisser aux clubs un héritage en termes de recherche et développement. Nous les accompagnons depuis de nombreux mois et ce mois-ci, en février, c’est au tour des terrains d’entraînement officiels de recevoir nos recommandations« , explique Bertrand Paquette. « Nous espérons qu’à l’issue du Mondial, l’ensemble des jardiniers aient acquis de nouveaux savoir-faire et que les clubs comme les collectivités profitent de ces aménagements dans le futur. »

Parmis les 37 terrains d’entraînement, la FIFA a mis en place 3 critères d’évaluation et un objectif pour dresser un bilan des infrastructures 100 jours avant le début de la compétition. Ces critères reposent surla qualité des pelouses : « la température du sol (entre 10 et 15 degrés), le taux d’humidité et la profondeur des racines (entre 6 et 10 cm). Pour cette première étape, charge aux jardiniers de contrôler l’arrosage et la ventilation, mais aussi l’exposition lumineuse et l’approvisionnement en engrais. Ensuite, ils devront s’assurer de la dureté du sol et de sa résistance rotationnelle. Cette dernière étape est d’une importance capitale pour les joueuses qui peuvent se blesser, faute de sol trop ou pas assez souple« .

L’entretien de ces terrainsesttrèsimportantcar ils vont permettre aux équipes mais également aux arbitres de se préparer de la meilleure des manières pour lacompétition.Lasoixantaine de jardiniers désignés pour la compétitionont été sensibilisésà l’importance de l’entretien grâce à un séminaire organisé à Clairefontaine les 25 et 26 février dernier.

De plus, la FIFA insiste sur l’importance dela communication entre les jardiniers et les équipes qui utiliseront leurs terrains : »la FIFA nous a indiqué qu’il était souhaitable de solliciter en amont l’entraîneur pour connaître son programme d’entraînement. Cela nous permettra d’anticiper la surutilisation de certaines zones des terrains et prévenir les potentielles déficiences, comme la surface de réparation et la ligne de but, quinécessitentun entretien double« , explique Mélanie Michel, Adjointe technique aux espaces verts de la commune de Pont-Péan (Ille-et-Vilaine).

« Nous avons déjà commencé à suivre le cahier des charges de la FIFA, avant ces deux journées de formation à Clairefontaine.Aujourd’hui, il s’agissait principalement de s’approprier les différentes techniques de maintenance des pelouses. Le matériel de la FIFA est à la pointe, on espère simplement qu’il nous sera prêté avant le début de la compétition pour être certain d’avoir un terrain aux conditions optimales ! »

Source : La Société Française des Gazons

Crédit Photo : @LOC

Rédaction GSPH24

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