A quoi pourraient ressembler les robots de tonte du futur ?

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Husqvarna nous propose un bond dans le temps jusqu’en 2033 au travers d’une vidéo pour nous présenter ce à quoi pourraient ressembler les robots de tonte du futur. Et les fonctionnalités seront bien plus nombreuses qu’aujourd’hui…

Les robots de tonte ont le vent en poupe sur les terrains de sport ! De plus en plus de parcours de golf sont désormais arpentés et tondus par des automates, permettant aux greenkeepers de passer davantage de temps sur d’autres tâches plus précises (entretien des greens ou des bunkers par exemple). Mais jusqu’où le progrès technologique pourra-t-il aller ?

Cette question, Husqvarna se l’est posée et a tenté d’apporter des éléments de réponse qui relèvent encore de la fiction mais qui impressionnent. Dans une vidéo publiée sur YouTube, la marque suédoise veut prédire le futur en dévoilant son concept Strix, le partenaire ultime des paysagistes professionnels.

 

Une plateforme de robots multifonction

Pour Husqvarna, l’avenir de l’entretien paysager s’articule autour d’une plateforme polyvalente entièrement automatique. Plusieurs robots, équipés de différents outils et de plusieurs capteurs/scanners, vont s’occuper de l’entretien des espaces verts mais également récolter de nombreuses données durant leur fonctionnement. C’est à partir de ces données récoltées qu’un programme d’entretien sera établi.

Parmi les différents robots, il est possible de distinguer 4 unités distinctes : le robot de tonte, le robot fertiliseur, le robot regarnisseur et le robot coupe-bordure. Ils seront équipés de roues tout-terrain à traction variable.

Le robot serait équipé de nombreux capteurs. Sur chaque roue se trouverait un capteur d’humidité tandis que le châssis accueillerait un capteur de pénétration du sol et d’obstacles. Le haut du robot serait quant à lui doté d’un scanner longue portée et d’un système de vision à 360°C.

Une récolte de données permanente

L’ensemble de ces capteurs hors-sol auraient pour mission d’enregistrer les plantes, les fleurs, les arbres et la faune à proximité à l’aide d’une intelligence artificielle pouvant calculer l’état environnemental et proposer des actions afin de protéger et/ou renforcer la biodiversité. Les capteurs pourraient ainsi détecter les adventices à un stade précoce et donner des conseils pour l’éliminer avant leur développement.

Le capteur au sol permettrait quant à lui d’obtenir des données sur l’état et la qualité du sol. Il serait en mesure de détecter les feuilles, branches, graviers au sol et d’activer d’autres unités pour intervenir (nettoyage, semis, etc). Enfin le capteur souterrain permettrait d’obtenir des données sur l’humidité des racines et la qualité du sol. Il pourrait également détecter les compactages anormaux et les zones présentant des problèmes de drainage. La récolte de données permanente de ces robots offrirait au gestionnaire une cartographie riche et complète de son espace, avec de la data mis à jour constamment.

Corentin RICHARD

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