Stade Jean Bouin : 24h pour passer du foot au rugby

Alors que le Paris FC jouait le vendredi soir en Ligue 1, le lendemain le Stade Français accueillait Montpellier. Un timing serré pour passer du foot au rugby.

C’est une nouvelle gymnastique à laquelle le Stade Jean Bouin doit petit à petit s’habituer : passer en l’espace de quelques heures du bleu parisien, des cages de foot et des poteaux de corner au rose francilien et aux poteaux d’en-but. Pour la première fois depuis que le Paris FC et le Stade Français se partagent Jean Bouin, les deux équipes jouaient à quelques heures d’intervalle. Le PFC recevait Nantes le vendredi à 21h, et le Stade Français accueillait Montpellier le samedi à 16h35.

Un timing très serré, inédit, pour passer d’une configuration football à une mise en place rugby comme le montre Le Parisien dans un article. L’objectif était que tout soit prêt à la mi-journée du samedi.

Au total, 200 personnes ont été mobilisées la nuit du vendredi au samedi. Dès 22h55 et la fin du match de Ligue 1, les traçages foot ont été effacés, les cages rangées et les poteaux roses dressés. « On ne veut pas de spectre de lignes de foot pour les matchs de rugby et pas de spectre de lignes de rugby pour les matchs de foot », insiste Thibaut Le Bail, chargé de la coordination des grands événements au Stade Français, dans les colonnes du Parisien.

Dès le lendemain matin, le rose du Stade Français réinvestit Jean Bouin. Et le stade était prêt dans les temps. Il a fallu faire cette même métamorphose mais à l’inverse pour la réception de l’Olympique Lyonnais mercredi 29 octobre.